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Le cryptage des données est-il un droit de l’homme ? C’est la conclusion d’un rapport du Bureau du Haut Commissaire aux droits de l’homme des Nations Unies, rédigé par David Kaye, qui dit qu’il « fournit la vie privée et la sécurité nécessaires à l’exercice du droit à la liberté d’expression à l’ère numérique ».
Le rapport des Nations unies est particulièrement remarquable ici aux États-Unis, car notre pays est responsable d’une grande partie de la conception des logiciels dont on jouit dans le monde entier. Nous sommes également le théâtre d’un débat apparemment sans fin sur l’équilibre entre les besoins de sécurité des données des propriétaires d’appareils et les intérêts de sécurité nationale des forces de l’ordre. Les experts en sécurité informatique ont tendance à s’accorder sur le fait que cacher intentionnellement des vulnérabilités de sécurité dans les appareils est une pratique dangereuse, car les pirates informatiques les découvriront et les exploiteront inévitablement. Et pourtant, certains responsables américains réclament exactement cela pour aider à traquer les criminels, notamment le procureur général Eric Holder.
Bien sûr, donner du pouvoir aux hackers n’est qu’une petite partie des raisons pour lesquelles les gouvernements clandestins sont dangereux. De nombreux pays utilisent déjà les prisons pour étouffer les protestations et les discussions via les médias sociaux. Imaginez le danger qu’un dictateur puisse sévir de la même manière contre les conversations privées entre deux propriétaires d’iPhone.
Kaye, professeur de droit à l’Université de Californie, Irvine, dit qu’il est important pour les États-Unis de donner l’exemple et d’arrêter les efforts visant à étouffer les efforts de cryptage des données. « Il est assez clair que lorsque des démocraties bien établies font des choses qui ne sont pas conformes à la loi sur les droits de l’homme, d’autres dans le monde qui ne sont pas nécessairement dans le camp démocratique prennent cela comme un exemple de quelque chose qui est permis ».
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